Vous êtes ici

Négociations des techniciens de Bell

Bell, il est temps!

Dans cette ronde de négociations, 3 520 membres d'Unifor sont unis à travers leurs 24 sections locales en Ontario et 8 au Québec.

Les techniciens de Bell travaillent ensemble pour améliorer la sécurité d'emploi et le respect au travail. Les mises à jour sur les négociations sont disponibles auprès des sections locales et seront affichées ici après distribution interne.

Campaign Update

Après des mois de négociations, Unifor a conclu une entente de principe pour les techniciens de Bell

7/22/2021 -

TORONTO – Unifor a conclu une entente de principe au nom des techniciens de Bell après un processus de négociation de huit mois auquel ont participé des sections locales en provenance de tout le Québec et de l'Ontario.

« Je félicite les membres et le comité de négociation d'avoir ouvert la voie à cette ronde critique de négociations dans le secteur des télécommunications et d'avoir conclu une entente, a déclaré Jerry Dias, président national d'Unifor. Au cours de l'année écoulée, les Canadiennes et Canadiens ont pris conscience de l'importance de notre secteur des télécommunications et des travailleuses et travailleurs qui le font fonctionner. La force de notre industrie des télécommunications est due à des travailleurs passionnés, qualifiés et syndiqués comme les membres d'Unifor des unités des techniciens de Bell. »

Lire la suite

Bulletin d'information no 19

7/16/2021 -

Consœurs et confrères,

Comme vous le savez, les négociations ont été interrompues au début du mois de juin. Plus tôt cette semaine, la compagnie a soumis une nouvelle contre-offre, à laquelle votre comité a depuis répondu.  Nous allons maintenant reprendre les pourparlers avec la compagnie par Zoom à partir de Peterborough, à compter du mardi 20 juillet, afin d'aborder les différences entre nos positions.

Parallèlement au processus de négociation, le différend sur le maintien des activités a maintenant des dates de médiation prévues les 17, 18 et 23 août pour commencer. Il doit y avoir une entente sur ce différend avant qu'une grève ou un lock-out puisse avoir lieu, conformément à l'article 87.4 du Code canadien du travail.

Pour être clair, le conflit sur le maintien des activités ne signifie pas que le comité et la compagnie ne peuvent pas continuer à négocier tant que cette question est en suspens. Toutefois, le comité continuera à chercher une solution auprès de la Commission du travail sur cette question si les négociations ne progressent pas.

Bien que ces deux processus puissent prendre plusieurs mois, nous rappelons aux membres de continuer à économiser de l'argent lorsque cela est possible, afin d'assurer une certaine stabilité financière, s'il y a effectivement un arrêt de travail à venir. Cela ne peut se produire que si aucune entente n'est conclue à la table de négociation, mais que les parties parviennent à une résolution sur le maintien des activités.

Comme toujours, nous apprécions votre soutien et reconnaissons que la longueur du processus est difficile, mais aussi nécessaire. Le comité de négociation s'engage à respecter les priorités de nos membres et continuera à lutter pour l'équité au nom des membres techniciens chez Bell, à la table de négociation, devant la Commission des relations de travail et sur la ligne de piquetage si nécessaire.

En toute solidarité,

Votre comité de négociation

Bulletin d'information no 18

6/11/2021 -

Consoeurs et confrères,

Après plusieurs mois de négociations intensives et rigoureuses, nous sommes dans une nouvelle impasse. Les négociations ont repris le 18 mai, la Compagnie ayant demandé une prolongation du processus de conciliation. Nous avons continué à négocier ces quatre dernières semaines en gardant vos priorités à l'esprit.

Bien que la Compagnie ait apporté des modifications à leurs demandes précédentes, en réalité, ils n'ont jamais voulu parvenir à un accord. Ils nous ont clairement dit que leur programme est d'éroder davantage notre unité de négociation. Ils n’ont aucune intention de répondre à nos demandes prioritaires telles que la répartition du travail et la sous-traitance. La Compagnie et le Comité de Négos ont échangé des propositions concernant la sécurité de l'emploi, mais le coût était tout simplement trop élevé.

La Compagnie proposait des demandes de concession qui affecteraient directement les futures négociations après le contrat qui expirerait en novembre 2024 et refuseraient le droit des employés ou du syndicat de déposer des griefs sous la menace de supprimer toute sécurité d'emploi négociée.

La Compagnie a refusé de poursuivre les négociations lorsque nous avons refusé d'accepter leurs conditions déraisonnables et injustes.

Cela étant dit, nous n'avons d'autre choix que de nous concentrer sur la nécessité de régler la question des services essentiels, devant le Conseil Canadien des Relations Industrielles. Nous continuerons à fournir des mises à jour tout au long de ce processus. Notre prochaine étape sera de rencontrer le caucus de négociation le mercredi 16 juin prochain pour expliquer plus en détail ce qui a mené à l'impasse. Nous encourageons les membres à tendre la main à leurs sections locales pour de plus amples informations.

Nous vous remercions de votre patience et de votre soutien continu pendant les négociations.

En toute solidarité,

Votre comité de négociation

Bulletin d'information no 17

5/20/2021 -

Consœurs et confrères,

Les négociations avec la Compagnie se sont poursuivies cette semaine via Zoom. Malgré les défis reliés à la COVID19 ainsi que les restrictions gouvernementales, les discussions progressent et ce, à bon rythme. Nous travaillons sans relâche pour conclure une entente négociée.

Nous vous remercions de votre patience et de votre support pendant que nous continuons à se battre pour vos priorités. Nous vous garderons informés des développements futurs.

En toute solidarité,

Votre comité de négociation

Bulletin d'information no 16

5/14/2021 -

Consœurs et confrères,

Le comité de négociation reviendra à la table de conciliation la semaine prochaine via zoom et restera déterminé à répondre aux principales priorités votées par les membres, à savoir la sécurité les emplois, le salaire et les problèmes de santé mentale. Nous ne négocierons pas avec nous-mêmes ni n'accepterons des modifications concessionnelles à notre convention collective visant à opposer les travailleurs entre eux.

Nous continuerons de vous fournir des mises à jour. Nous encourageons tous les membres à communiquer avec leurs délégués et leurs sections locales s'il y a des questions liées à la négociation ou aux services essentiels. Le comité continuera de travailler avec toutes les parties prenantes afin de répondre au mieux à toutes les questions qui lui seront adressées.

Merci pour votre patience et votre soutien!

En toute solidarité,

Votre comité de négociation

Bulletin d'information no 15

4/30/2021 -

Consœurs et confrères,

Alors que nous approchons de l’échéance de la conciliation aujourd’hui à 17 h, l’entreprise a demandé au syndicat de prolonger le processus jusqu’au 31 mai 2021. Pour être clairs, notre position est restée ferme depuis le début. Nous avons indiqué à l’employeur à de nombreuses reprises que nous n’étions pas disposés à poursuivre la conciliation tant que des changements importants ne seraient pas apportés à ses propositions et que, en attendant, nous nous concentrerions strictement sur la demande de services essentiels, qui est présentement entre les mains du Conseil canadien des relations industrielles.

Cela étant dit, l’entreprise a accepté de fournir au syndicat une nouvelle proposition en attendant que le comité accepte sa demande de prolonger le processus de conciliation. À ce titre, les parties ont donc mutuellement convenu de ces conditions et retourneront à la table de négociation par le biais de la plateforme Zoom dans la semaine du 17 mai.

Nous continuerons de fournir des mises à jour tout au long du processus, et nous vous remercions de votre soutien continu pendant les négociations.

En toute solidarité,

Votre comité de négociation

Bulletin d'information no 13

3/31/2021 -

Consœurs et confrères,

Les négociations ont été rompues le mardi 30 mars entre votre comité de négociation et Bell.

Malgré l'aide d'une conciliatrice fédérale, la compagnie n'a pas voulu adresser les priorités des membres. Votre syndicat reste déterminé à conclure une convention collective acceptable.

Il est clair que des progrès ne seront pas réalisés tant que la pression sur l'employeur n'augmentera pas.

Votre syndicat se concentrera maintenant à résoudre la question des services essentiels devant le Conseil canadien des relations industrielles.

Une fois cette question résolue, nous organiserons des votes de grève afin de placer les négociations dans un contexte où nous croyons qu'un changement significatif puisse avoir lieu. Entre-temps, nous continuerons à nous mobiliser pour renforcer la solidarité et l’insistance de vos revendications.

Nous vous remercions de votre soutien continu pendant les négociations. 

En toute solidarité,

Votre comité de négociation

Bulletin d'information no 12

3/26/2021 -

Consœurs et confrères,

Votre comité de négociation a entamé le processus de conciliation avec la compagnie cette semaine via Zoom. Nous avons réitéré que nos priorités doivent être abordées si nous voulons conclure une entente et éviter un arrêt de travail. La conciliation se poursuivra la semaine prochaine et nous publierons le prochain bulletin lorsqu'il y aura un changement tangible dans le processus de négociation dont nous pourrons faire état. 

Merci de votre patience et de votre soutien!

En toute solidarité,

Votre comité de négociation

Bulletin d'information no 11

3/16/2021 -

Consœurs et confrères,

Votre comité de négociation commencera le processus de conciliation avec la compagnie la semaine prochaine via Zoom. Au cours des deux dernières semaines, nous avons diffusé deux documents d'analyse historique sur nos luttes passées. Ces documents ont mis en évidence à quel point il est essentiel de se battre pour notre avenir et ont clairement montré que nous avons atteint notre limite après 21 années de concessions. 

De plus, la compagnie a déposé une plainte auprès du Conseil canadien des relations industrielles, en vertu de l'article 87.4 du Code canadien du travail, concernant notre différend sur le maintien des activités en cas de lock-out ou de grève. Cette action était attendue, mais elle ne change rien au fait que les demandes de concessions extrêmes de la compagnie pourraient mener à un arrêt de travail, s'il n'y a pas un changement significatif à leurs demandes et une reconnaissance de nos priorités.

Lorsqu'il y aura un changement de situation, nous en ferons part aux membres dès que possible. Votre soutien continu et votre solidarité demeurent essentiels alors que nous franchissons les étapes du processus de négociation.

En toute solidarité,

Votre comité de négociation

Meilleurs ensemble, mais qui est inclus dans « ensemble »?

3/12/2021 -

Histoire de l’unité de négociation des techniciens de Bell, numéro 8 de 8

Avec la publication du nouveau plan de reconnaissance de la compagnie, « Meilleurs ensemble », ils prétendent vouloir « mettre en valeur le travail accompli par nos collègues dans l'ensemble du groupe de compagnies de Bell ».

Cet objectif soutient apparemment leur impératif stratégique d'engager et d'investir dans leurs employés.

Cependant, pour les membres de l'unité de négociation des techniciens, rien ne peut être plus éloigné de la réalité.

La formation sur les nouveaux services et technologies est inexistante ou retardée pour les membres de l’unité des techniciens alors que les entrepreneurs et autres groupes de travail voient des plans étendus mis en place pour assurer que leur formation puisse se poursuivre pendant la pandémie et pendant le déploiement de nouveaux programmes.

Avec une telle connaissance du réseau et des services de la compagnie et des membres aussi compétents dans les deux provinces les plus populeuses du Canada, on pourrait s'attendre à ce que l'engagement et l'investissement dans les personnes de l'unité de négociation des techniciens soient une priorité absolue.

C'est pourquoi nous devons assurer un avenir clair aux techniciens, où nous pourrons être à la fine pointe des nouvelles technologies. Après tout, c'est la seule façon pour nous de commencer à être « meilleurs ensemble ».

Sous-traitance, mises à pied arbitraires et offres ciblées d'incitation à la retraite

3/11/2021 -

Histoire de l’unité de négociation des techniciens de Bell, numéro 7 de 8

Au printemps 2019, alors qu'elle engrangeait des bénéfices record, Bell a décidé de procéder à des mises à pied.

Une prétention de « manque de travail » a été faite, peu importe la part de ce travail qui est allée aux entrepreneurs. Nous ne pouvons pas prédire quand Bell fera le prochain pas pour procéder à d’autres mises à pied arbitraires.

Sans garantie de travail, ni de niveaux de dotation en personnel, et avec une compagnie qui cherche continuellement des moyens de donner du travail de l'unité de négociation des techniciens à d'autres groupes de travail et à des entrepreneurs tiers, nos emplois sont précaires. Mais nous pouvons travailler pour redresser la balance.

Grâce à ses efforts acharnés et à des décisions difficiles, le syndicat a pu faire revenir la compagnie sur sa décision de procéder à des mises à pied. Nous avons pu protéger les travailleuses et travailleurs contre les mises à pied seulement en acceptant des offres d'incitation à la retraite ciblées, qui n'ont malheureusement pas tenu compte des années de travail et de service de certains de nos membres les plus anciens.

Nous ne savons pas si cela serait encore possible si la compagnie devait procéder à d’autres mises à pied. C'est pourquoi nous devons absolument assurer la sécurité d'emploi sous la forme d'un travail garanti pour l'unité de négociation des techniciens et améliorer les dispositions concernant les mises à pied des membres de l'unité de négociation des techniciens.

Le début de l'ère de l'information

3/10/2021 -

Histoire de l’unité de négociation des techniciens de Bell, numéro 6 de 8

À la fin des années 1990 et au début des années 2000, l'Internet à haute vitesse sans ligne commutée est devenu un service accessible au public. Grâce aux lignes d'abonnés numériques, il n'était plus nécessaire d'avoir une deuxième ligne téléphonique pour le modem de l'ordinateur. Cela a commencé avec les modems Nortel à 1Mbs, puis avec les modems Alcatel à 3Mbs et plus.

Les techniciens de Bell ont travaillé sans relâche pour fournir ces nouveaux services aux clients, en résolvant les problèmes de bogues, de distance, de configuration des ordinateurs à la maison et au bureau et de câblage dans les locaux du client, afin de fournir un produit qui allait révolutionner les activités de la compagnie.

Cependant, après quelques années seulement, une fois les bogues corrigés, avec l'aide et les commentaires de ces techniciens hautement qualifiés, la compagnie a utilisé notre expérience et nos connaissances pour développer des programmes de formation afin de sous-traiter notre travail.

Ils ont ensuite démantelé ces équipes de techniciens spécialisés sur la grande vitesse, les forçant à occuper d'autres emplois, qui à l'époque restaient dans l'unité de négociation des techniciens. Ce n'est pas le type de reconnaissance auquel on s’attendrait pour avoir été à l'avant-garde d'un changement technologique qui a fait de la compagnie le chef de file des services à large bande qu'elle est aujourd'hui.

« Garder les Canadiennes et Canadiens connectés », la valeur des employés hautement qualifiés en période d'incertitude

3/9/2021 -

Histoire de l’unité de négociation des techniciens de Bell, numéro 5 de 8

Il ne fait aucun doute que l'année écoulée a été la plus importante de notre vie, et depuis le début de la pandémie, à travers de multiples confinements, des « zones rouges » et à chaque étape, les techniciens de l'unité de négociation ont dépassé les attentes dans la prestation des services que la compagnie fournit, afin que la vie des Canadiennes et Canadiens puisse se poursuivre le mieux possible.

« Les travailleuses et travailleurs des télécommunications de notre pays, et en particulier l'équipe de Bell, sont reconnus aux côtés des travailleuses et travailleurs de la santé et des services d'urgence pour leur travail essentiel pendant la crise de la COCID-19. »

  Qu'il s'agisse de l'apprentissage en ligne pour nos enfants, de la garantie d'une large bande passante pour les flux vidéo afin de travailler depuis la maison, ou de la garantie que la télévision diffuse ou diffuse en continu nos émissions préférées et les sports en direct pour nous donner un répit face à l'incertitude qui règne à l'extérieur de nos maisons, il ne fait aucun doute que les techniciens de Bell ont été exceptionnels.

Nos efforts ne sont pas reconnus par la compagnie. Alors que Bell se vante de maintenir les Canadiennes et Canadiens en contact en cette période de crise, elle tente en privé de démanteler notre unité de négociation.

Alors qu'elle réalise des profits pendant cette pandémie, Bell continue d’éroder notre unité de négociation, de sous-traiter les travaux sur les nouvelles technologies, de délocaliser de bons emplois canadiens, et n'offre que peu ou pas de reconnaissance réelle de notre rôle pendant la crise de santé publique.

La décision de sous-traiter la partie « Ventes directes » de l'entreprise à un entrepreneur tiers a laissé les techniciens hautement qualifiés qui ont effectué ce travail, et les entreprises qui comptaient sur eux, dans l'incertitude près d'un an plus tard. Cette décision est un nouvel exemple de la manière dont l'unité de négociation des techniciens continue de s’éroder, même si le travail rentable disponible est abondant.

L’attribution des « nouveaux emplois »

3/8/2021 -

Histoire de l’unité de négociation des techniciens de Bell, numéro 4 de 8

L’industrie des télécommunications est en constante évolution. Parallèlement à l’évolution rapide de la technologie et à l’intégration des technologies de l’Internet et des télécommunications dans tous les aspects de la vie des travailleuses et travailleurs au Canada, les techniciens ont vu les soi-disant « anciens emplois » disparaître de l’unité de négociation.

Si l’évolution de l’industrie crée de nouvelles opportunités, nous sommes en droit de nous demander où vont tous ces « nouveaux emplois ».

L’introduction de la fibre optique à domicile et des services Internet résidentiels sans fil a créé de « nouveaux emplois » en Ontario et au Québec, une charge de travail qui pourrait soutenir l’unité de négociation, et la faire croître, pendant des années à venir. Pourtant, les techniciens de Bell ne voient aucun de ces « nouveaux emplois » être attribué à l’unité de négociation.

Bell Canada a confié ce travail de nouvelle technologie non seulement aux sociétés Bell Solutions techniques et Expertech qu’elle a créées, mais aussi à une multitude d’entrepreneurs externes non syndiqués et de « fournisseurs autorisés » plutôt qu’aux techniciens de Bell.

Sans garantie de travail et sans antécédents d’attribution du travail lié à la technologie de prochaine génération, il est temps d’assurer un avenir garanti aux techniciens de Bell et de protéger nos emplois.

À la table de négociations, la compagnie n’a pas encore approuvé les niveaux minimums de dotation ou pris un engagement à l’égard de l’exclusivité des tâches dévolues à l’unité de négociation. Cette tendance inquiétante se poursuit depuis près de trois décennies et demie, et elle est inacceptable compte tenu du rôle central que le réseau que nous avons construit joue dans le quotidien de nos concitoyens.

La délocalisation constante des bons emplois

3/4/2021 -

Histoire de l’unité de négociation des techniciens de Bell, numéro 3 de 8

Ce n’est un secret pour personne que Bell Canada utilise des centres d’appel à l’étranger depuis de nombreuses années. La plupart des gens pensent aux appels entrants des clients pour des demandes de service ou d’installation, mais le travail ne s’arrête pas là.

Bell emploie entre 7 000 et 10 000 travailleuses et travailleurs à l’étranger pour faire le travail qui était auparavant effectué par des employé(e)s de Bell au Canada.

En plus des demandes de service et d’installation, les travailleuses et travailleurs à l’étranger effectuent des tests, des dépannages, des contrôles et de la programmation, des tâches qui étaient auparavant réalisées ici, au Canada, par les techniciens de Bell.

Ces emplois ont été transférés à l’étranger dans des pays comme l’Égypte, l’Inde, la Tunisie et les Philippines.

Non seulement Bell exploite les bas salaires et l’absence de lois en matière de travail, mais les employé(e)s de ses centres d’appel et de test à l’étranger n’achètent pas les services que nous vendons et ne contribuent pas à l’économie canadienne.

Cette tendance continue à délocaliser de bons emplois syndiqués à l’étranger a grandement contribué à la réduction des effectifs de l’unité de négociation des techniciens, mais la compagnie refuse toujours de protéger ne serait-ce même qu’une partie du travail pour garantir qu’il restera au pays.

La prolifération de la sous-traitance

3/3/2021 -

Histoire de l’unité de négociation des techniciens de Bell, numéro 2 de 8

La sous-traitance a commencé à prendre de l’ampleur de façon modeste, mais claire, touchant d’abord les emplois décrits comme ne faisant pas partie des activités principales, telles que l’excavation de puits et le remplacement de poteaux.

La compagnie continue de se fragmenter, petit à petit, notamment en raison de la création d’Expertech et de ce qui s’appelle aujourd’hui Bell Solutions techniques, afin de se départir de certains types de tâches. La création de Progistix et de Transervice a entraîné l’élimination des mécaniciens d’automobiles et des manutentionnaires de l’unité de négociation.

Bell a maintenant commencé à retirer certaines tâches dévolues aux techniciens. Un flux constant d’entrepreneurs qui entrent et sortent pour effectuer diverses tâches sur notre équipement est observé dans les bureaux centraux, et les travaux des puits à câbles encapsulés sont désormais confiés en premier lieu à un entrepreneur pour déterminer s’il peut faire la réparation avant d’avoir recours au technicien du câble. Les tâches des préposés aux tests de niveau 1 et 2 continuent de plus en plus de passer à l’unité de négociation du personnel de bureau.

L’entreprise affirme que le travail sur le système de ventes directes a été éliminé au profit du portail Bell Connexion totale, exclusif à Bell. Le travail sur le système de ventes directes est désormais supposément effectué par des entreprises non syndiquées comme EWEE, un plan qui ressemble grandement à ses plans résidentiels NEWCO des années 1990, qui ont ultérieurement mené à la création de Bell Solutions techniques.

Ce ne sont que quelques-uns des nombreux exemples qui existent, mais ils sont si nombreux qu’il y a lieu de se demander ce qu’il nous restera.

Histoire de l’unité de négociation des techniciens de Bell, numéro 1 de 8

3/2/2021 -

La diminution continue de l'unité de négociation des techniciens et employés auxiliaires autrefois puissante

L'unité de négociation des techniciens et employés auxiliaires comptait 20 000 membres (15 000 techniciens et 5 000 opératrices) en 1988. Où Bell a-t-elle déplacé le travail?

La compagnie réduit constamment et drastiquement le nombre d'emplois dans son unité, voici comment.

Entre 1994 et 1996, avec la création d'Expertech (qui faisait autrefois partie du service de la construction de Bell) et l'élimination des techniciens du service résidentiel qui avaient été remplacés par Newco/Entourage, l'unité de négociation a diminué de près de 63 % pour atteindre 7 356 membres au 1er juillet 1999.

Lorsque Bell a racheté Entourage en 2005, elle l'a rebaptisée Bell Solutions techniques (BST). Non seulement Bell a réduit un nombre considérable d'employés en transférant le travail des techniciens résidentiels à BST, mais elle a également commencé à accélérer l’élimination du travail aux entreprises effectué par les techniciens de Bell.

En 2012, l'unité des techniciens de Bell a été réduite à 30 % (4 546 membres) des effectifs de 1988, une tendance que la compagnie s'est engagée à stopper et à stabiliser lors des négociations de 2012.

La prémisse reposait sur une nouvelle échelle de salaires, et une sécurité d'emploi plus flexible devait entraîner une augmentation des embauches et une stabilisation du nombre de membres. Malheureusement, ces engagements n'ont pas été respectés et la tendance s'est poursuivie jusqu'en 2016, lorsque nous avons vu les niveaux continuer à baisser pour atteindre 27 % (3 987 membres) des niveaux de dotation de 1988.

L'unité de négociation des techniciens comptait actuellement 3 466 membres au 31 août 2020.

C'est une réduction de 83 % depuis 1988, et un rappel brutal que pour la prochaine génération de techniciens, un bon emploi, avec une bonne rémunération et de bons avantages, sera encore plus difficile à trouver.

Les fréquentes offres d'incitation à la retraite ont contribué à ouvrir la voie à notre situation actuelle, mais en réalité, c'est la compagnie qui n'a pas rempli sa part du contrat. Les emplois ne sont pas revenus, le travail n'est pas remplacé et la question de notre sécurité d'emploi est loin d’être réglée.

Bell, l'heure est au respect et à la sécurité d'emploi pour l'unité de négociation des techniciens et des employés auxiliaires.

La diminution continue de l'unité de négociation des techniciens et employés auxiliaires autrefois puissante

3/2/2021 -

Histoire de l’unité de négociation des techniciens de Bell, numéro 1 de 8.

L'unité de négociation des techniciens et employés auxiliaires comptait 20 000 membres (15 000 techniciens et 5 000 opératrices) en 1988. Où Bell a-t-elle déplacé le travail?

La compagnie réduit constamment et drastiquement le nombre d'emplois dans son unité, voici comment.

Entre 1994 et 1996, avec la création d'Expertech (qui faisait autrefois partie du service de la construction de Bell) et l'élimination des techniciens du service résidentiel qui avaient été remplacés par Newco/Entourage, l'unité de négociation a diminué de près de 63 % pour atteindre 7 356 membres au 1er juillet 1999.

Lorsque Bell a racheté Entourage en 2005, elle l'a rebaptisée Bell Solutions techniques (BST). Non seulement Bell a réduit un nombre considérable d'employés en transférant le travail des techniciens résidentiels à BST, mais elle a également commencé à accélérer l’élimination du travail aux entreprises effectué par les techniciens de Bell.

En 2012, l'unité des techniciens de Bell a été réduite à 30 % (4 546 membres) des effectifs de 1988, une tendance que la compagnie s'est engagée à stopper et à stabiliser lors des négociations de 2012.

La prémisse reposait sur une nouvelle échelle de salaires, et une sécurité d'emploi plus flexible devait entraîner une augmentation des embauches et une stabilisation du nombre de membres. Malheureusement, ces engagements n'ont pas été respectés et la tendance s'est poursuivie jusqu'en 2016, lorsque nous avons vu les niveaux continuer à baisser pour atteindre 27 % (3 987 membres) des niveaux de dotation de 1988.

L'unité de négociation des techniciens comptait actuellement 3 466 membres au 31 août 2020.

C'est une réduction de 83 % depuis 1988, et un rappel brutal que pour la prochaine génération de techniciens, un bon emploi, avec une bonne rémunération et de bons avantages, sera encore plus difficile à trouver.

Les fréquentes offres d'incitation à la retraite ont contribué à ouvrir la voie à notre situation actuelle, mais en réalité, c'est la compagnie qui n'a pas rempli sa part du contrat. Les emplois ne sont pas revenus, le travail n'est pas remplacé et la question de notre sécurité d'emploi est loin d’être réglée.
 

Bulletin d'information no 10

2/26/2021 -

Consœurs et confrères,

Le comité de négociation s’est réuni mardi par vidéoconférence avec les délégué(e)s du caucus du Québec et de l’Ontario. Nous avons discuté de l’effet que pourraient avoir les demandes de concessions de la compagnie sur nos priorités en lien avec notre travail et de la sécurité d’emploi.

 La décision de déposer un avis de différend n’a pas été prise simplement parce que nos demandes ont été ignorées, mais parce que les demandes de concessions de l’employeur nous placeraient dans une situation où nous pourrions craindre qu’elle tente l’élimination de l’unité d’accréditation.

Lorsque que le comité a déposé l’avis de différend le 19 février, une fenêtre s’est ouverte afin que l’employeur dépose, avant le 6 mars prochain, une demande d’intervention pour absence d’entente sur le maintien des activités (services essentiels) auprès du Conseil canadien des relations industrielles en cas de lock-out ou de grève.

Mercredi, nous avons encore une fois eu un appel avec tous les délégué(e)s du caucus via Zoom avec comme invité Anthony Dale, avocat responsable du département juridique d’Unifor, afin d’expliquer aux délégué(e)s ce que cela signifie pour la suite du processus de négociation. Le Code canadien du travail stipule à l’article 87.4 qu’une entente entre l’unité de négociation et la compagnie doit être conclue ou qu’une décision du CCRI soit rendue avant que le processus se poursuive, et ce, bien avant qu’un lock-out ou une grève ne puisse avoir lieu.

Cela ne signifie pas que les négociations ne peuvent pas reprendre. Si tel est le cas, nous informerons les délégué(e)s. Actuellement, tout porte à croire que la compagnie déposera une demande au Conseil dans les délais, car les négociations n’ont pas suffisamment progressé afin de résoudre la question du maintien de certaines activités en respect du Code canadien. Entre autres, mais sans s’y limiter, en ce qui concerne le nombre d’employés nécessaires à effectuer le travail.

Si cela se produit, le processus pourrait être retardé, ce qui affectera directement le calendrier des négociations. Le comité est prêt à négocier, mais pas avec lui-même.

Nous recommandons aux membres de s’adresser à leur section locale pour obtenir des éclaircissements supplémentaires si nécessaire.

Comme toujours, votre patience et votre soutien sont grandement appréciés.

En toute solidarité,

Votre comité de négociation

Bulletin d'information no 9

2/18/2021 -

Consœurs et confrères,

Cette semaine, nous attendions de la part de l’employeur, un changement de cap sur leur position face à nos enjeux principaux. Toutefois, l’employeur n’a clairement jamais eu l’intention d’adresser nos enjeux de sécurité d’emploi et à même tenté d’obtenir des concessions de notre part.  Devant cette impasse, nous avons donc soumis à l’employeur une demande de conciliation.

Des rencontres d’informations seront planifiées sous peu avec vos délégués en chef afin de faire le point et leur donner les outils nécessaires afin d’être en mesure répondre à vos questions.

À ce stade-ci, la solidarité et votre support continu dans cette phase est primordiale.

Votre comité vous tiendra informé des prochains développements.

En toute solidarité,

Votre comité de négociation

Bulletin d'information no 8

2/12/2021 -

Consœurs et confrères,

Les négociations se sont poursuivies cette semaine avec l’employeur, et comme mentionné précédemment, nous continuerons de négocier jusqu’à l’impasse.

Cette semaine, nous avons clairement fait comprendre à l’employeur que nous serons dans l’obligation de déposer un avis de différend, ce qui déclenchera la procédure de conciliation prévue au Code canadien du travail, s’il ne modifie pas considérablement sa position quant à nos priorités.

Restez à l’affût de nos prochaines communications et faisons preuve de solidarité.

En toute solidarité,

Votre comité de négociation

Bulletin d'information no 7

2/5/2021 -

Consoeurs et confrères,

Le comité continue de négocier avec la compagnie via Zoom et restera évidemment à la table des négociations jusqu'à ce que nous concluions une entente de principe ou que nous nous trouvions dans une impasse.  Si l'un ou l'autre de ces événements se produit, nous vous tiendrons, comme à l’habitude au courant des derniers développements.

Votre patience et votre soutien continus donnent de la force au comité.

En toute solidarité,

Votre comité de négociation

Bulletin d'information no 6

1/22/2021 -

Consœurs et confrères,

Les négociations avec la compagnie se sont poursuivies via Zoom ces deux dernières semaines. Malgré les défis reliés aux contraintes sanitaires, les discussions avancent à un rythme adéquat. Nous ne ménageons pas les efforts pour en arriver à une entente négociée. Merci de votre habituel support, il est d'une importance capitale. Votre comité vous tiendra informé des prochains développements.

En toute solidarité,

Votre comité de négociation

Bulletin d'information no 5

1/8/2021 -

Consœurs et confrères,

Les négociations avec la compagnie se sont poursuivies cette semaine via Zoom. Le syndicat et la compagnie ont terminé l'échange des demandes et la négociation des demandes non monétaires. En raison du confinement provincial, nous continuerons à nous rencontrer via Zoom la semaine prochaine et nous entamerons les pourparlers sur les questions monétaires. Le comité vous tiendra informés au fur et à mesure du déroulement du processus.

En toute solidarité,

Votre comité de négociation

Bulletin d'information no 4

12/10/2020 -

Consœurs et confrères,

Les négociations avec la compagnie se Les négociations avec la compagnie se sont poursuivies cette semaine à Ottawa via Zoom. Le syndicat et la compagnie ont échangé leurs demandes et ont commencé à travailler sur les demandes non monétaires. Nous avons sollicité le comité de mobilisation pour qu’il distribue un document éducatif concernant le processus de négociation au fédéral. Nous continuerons à vous tenir informés au fur et à mesure du déroulement du processus.

En toute solidarité,

Votre comité de négociation

Bulletin d'information no 3

11/30/2020 -

Consœurs et confrères,

Comme indiqué précédemment, en raison des restrictions gouvernementales actuelles dans la région de Toronto, nous avons été contraints de trouver un autre emplacement pour entamer les négociations avec la compagnie. Pendant les trois prochaines semaines, votre comité de négociation sera réunira au bureau national à Ottawa et commencera les négociations avec la compagnie via Zoom.

Les parties ont convenu d'échanger leurs demandes le mardi 1er décembre et d'entamer des négociations officielles le mercredi 2 décembre. Nous continuerons à nous rencontrer via Zoom jusqu'au 18 décembre, date à laquelle nous ferons une pause de deux semaines.

Après la pause de Noël, nous reprendrons les négociations (en personne), au Holiday Inn Waterfront à Peterborough, en Ontario.

Nous apprécions votre soutien et votre compréhension alors que nous continuons à travailler dans ces moments difficiles et sans précédent. Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant de l'évolution de la situation si nécessaire.

En toute solidarité,

Le comité de négociation des techniciens et employés auxiliaires chez Bell

Bulletin d'information no 2

11/24/2020 -

Consœurs et confrères,

Cette lettre a pour but de vous informer qu'en raison des restrictions gouvernementales actuelles dans la région de Toronto, nous avons été contraints de trouver un autre emplacement pour entamer les négociations avec la compagnie. Les négociations, qui devaient commencer à Toronto cette semaine, ont été temporairement reportées. Nous travaillons actuellement sur la logistique concernant un nouvel emplacement et le respect des protocoles liés à la COVID-19, avec une date provisoire pour commencer le mardi 1er décembre 2020.

Votre comité de négociation est impatient d'entamer les négociations et ne manquera pas de vous fournir des mises à jour lorsque nécessaire.

Nous apprécions votre soutien et votre compréhension alors que nous continuons à travailler dans ces moments difficiles et sans précédent.

En toute solidarité,

Le comité de négociation des techniciens et employés auxiliaires chez Bell

Techniciens et employés auxiliaires de Bell – Bulletin des négociations no 1

10/30/2020 -

Consœurs et confrères,

Caucus

Comme de nouvelles restrictions sont mises en place sur une base quotidienne/hebdomadaire, et pour permettre au comité d'aller de l'avant avec les négociations cet automne, la structure suivante a été discutée et approuvée par les déléguées et délégués, à utiliser à la place du caucus.

Une série de réunions sera programmée pour les déléguées et délégués des techniciens et employés auxiliaires au lieu du caucus. Le déroulement de ces réunions régionales sera basé sur le document de recommandations. Les représentantes et représentants nationaux et le comité de négociation, en collaboration avec les dirigeants d'Unifor, se sont réunis à Ottawa cette semaine et ont préparé le document de recommandations.

Une recension des demandes reçues des membres par l'intermédiaire des sections locales, sera compilée pour référence au comité de négociation. Les réunions régionales donneront à chaque déléguée et délégué l'occasion d'examiner toutes les revendications des sections locales, le document de recommandations, ainsi que la possibilité de voter et de discuter des dix principales revendications. Les déléguées et délégués, en utilisant un système de points, détermineront le cahier final des demandes.

Les réunions régionales auront lieu la semaine prochaine à Huntsville, Londres, Mississauga, Kingston et Sherbrooke, et se dérouleront sur 4 jours, à partir du lundi 2 novembre.   

Négociations

Les dates et lieux de négociation ont été établis comme suit :

Lieu: Sheraton Centre – Toronto, Ontario

Dates: Les parties vont échanger leurs demandes le 24 novembre 2020

Les négociations commenceront ensuite le 25 novembre et se poursuivront chaque semaine du lundi au vendredi jusqu'à la pause de Noël. Nous reprendrons ensuite le 4 janvier 2021.

Votre comité se réjouit d'entamer les négociations et continuera à vous fournir des mises à jour dès que nécessaire.

En toute solidarité,

Le comité de négociation des techniciens et employés auxiliaires de Bell

Bulletin d'information no 1

7/14/2020 -

Consœurs, confrères,

Bonjour à vous.  Nous traversons une période inédite et nous souhaitons de tout cœur que vous et vos familles vous portiez bien.  Depuis plusieurs mois, depuis le tout début du confinement dû à la Covid-19, votre comité de négociation tient des appels hebdomadaires avec les représentants de la Cie afin d’identifier les exigences de votre quotidien devant les nouveaux enjeux qu’entraine la gestion de cette pandémie.   Bien évidemment, à quelques occasions, les parties ont traité de sujets qui relevaient plutôt de questions de relations de travail plus générales mais rien d’exhaustif puisque les rencontres du comité conjoint de relation du travail sont toujours prévues à la convention collective (4 par années).

Il nous importe de vous partager la mise à jour des dossiers qui nous sont plus problématiques.

PRODUITS VENTES DIRECTES


Depuis le mois d’avril 2020, Bell Canada a pris la décision de ne plus vendre les produits traditionnels (vintage) à ses clients, tel que le PBX.  La portion de notre travail qui est de supporter ces produits sera maintenue en fonction de la durée des différents contrats avec les clients.  L’objectif de la Compagnie est de migrer tous ses clients vers les produits (BTC Bell connexion totale) uniquement.  La formation des techniciens a débuté et Bell nous informe qu’elle assurera cette formation au fur et à mesure que la migration des clients évoluera sur les produits.

Les clients qui voudront poursuivre avec leurs produits vente-directe seront orientés par Bell vers une firme externe qui assurera le support de cette technologie. Ceci est problématique. Nous y voyons une forme de sous-traitance dans le contexte où Bell indique à ses clients qui contacter pour assurer leur support. La Cie se défend en disant qu’elle a décidé de ne plus vendre le dit produit et que cela ne peut se définir comme de la sous-traitance.  Sachez que nous évaluons nos options devant cette décision.

Nous avons questionné la Cie quant aux éventuels impacts négatifs que cette décision aurait sur nos emplois.  Bell nous répond qu’elle entend migrer les clients vers les nouveaux produits et que le volume de travail sera toujours présent pour nos consœurs et confrères qui ont pour responsabilité de supporter ces produits.  Tous vont recevoir la formation nécessaire.  Nous avons questionné la Cie à savoir si elle envisageait une baisse ou une hausse du volume de travail en lien avec cette décision.  Bell nous répond que les prévisions pour le produit sont à la croissance.  Soyez assurés que nous allons suivre ce dossier de près. Si certains d’entre vous avez des informations à nous communiquer, n’hésitez pas à contacter vos délégués respectifs.

FRAIS SUPPLÉMENTAIRES D’INTERNET


Comme vous l’avez constaté, différents fournisseurs de service internet du pays ont pris la décision de résilier les frais supplémentaires reliés à l’internet pour tous les clients à travers le pays.  De manière générale, cette attention particulière en période de Covid a pris fin le 30 juin dernier.  Du moins Bell en a fait l’annonce officiellement. 

Nous avons demandé à Bell si cette décision s’appliquait également à ses employés qui travaillent de la maison.  Bell nous a dit que oui, dorénavant chaque employé allait devoir assumer la différence de coût reliée à l’optimisation de son forfait.  Évidemment, plusieurs parmi vous avez des forfaits illimités avec une bande passante suffisamment élevée pour soutenir les applications pour votre travail.  Toutefois, certains d’entre vous avez dû modifier vos forfaits en conséquence ou plutôt avez vu vos données de bande passante accroître bien au-delà de votre utilisation normale.  Nous sommes d’avis que c’est à l’employeur de payer ces frais.  Des dispositions dans notre convention collective indiquent clairement que les frais reliés au télétravail sont remboursés par la Compagnie.  Bell refuse d’honorer ces dispositions en soutenant que les quelques dollars de différence que certains d’entre vous pourraient avoir à débourser sont minimes en comparaison des frais de transport économisés par ceux et celles qui sont en télétravail. 

Nous ne sommes pas d’accord avec eux.  Nous sommes d’avis qu’un salarié de Bell n’a pas à contribuer de sa poche pour assurer sa force de travail, et ce peu importe l’ampleur du montant.  Nous entendons déposer les griefs nécessaires afin de faire changer la décision de notre employeur.  Ceux et celles parmi vous qui constateront une différence sur leurs prochaines factures sont invités à contacter vos délégués syndicaux respectifs.

NOUVEAU PRODUIT : AUTO INSTALLATION POUR LES CLIENTS RÉSIDENTIELS


À partir du 14 juillet 2020, Bell offrira l’option de l’auto-installation des services internet à ses clients résidentiels connectés au réseau de fibre optique.  Cette offre de Bell soulève la crainte d’un impact négatif sur le volume de travail.  Il nous est difficile pour le moment de quantifier l’impact que cela aura sur nous. Bell estime que sur les quelques 18 000 branchements attendus d’ici la fin décembre 2020, 4% d’entre eux seraient fait en mode d’auto installation.  Certes le technicien aura la tâche de configurer les récepteurs et le modem mais l’installation sera exécutée par le client.  L’impact réel sur nos emplois ne pourra-t-être que négatif.

Encore une fois, nous allons suivre de près l’évolution de ce dossier et de son impact potentiel sur nos emplois.

RUMEURS QUANT À NOS PROCHAINES NÉGOCIATIONS


Plusieurs parmi vous avez rapporté que certains directeurs évoquent la possibilité d’une entente avec Unifor pour signer une entente de prolongation de notre convention collective pour une durée d’un an, reportant ainsi nos négociations à l’année prochaine.  Il nous importe de vous confirmer que ceci n’a pas été discuté avec nous et que cette information est une rumeur non fondée.

Notre convention collective viendra à échéance le 30 novembre prochain.  Il est évident que la Covid et le confinement ont affecté nos préparatifs en vue de nos prochaines négociations que nous souhaitions enclencher dès les mois de septembre-octobre.  Nous allons travailler d’arrache-pied à l’automne pour rattraper ce retard en fonction des limitations sanitaires en place à ce moment.  Il se peut que notre échéancier soit modifié.

ANNULATION DU CCRT DE JUILLET


Nous avons une entente à l’effet que les membres du comité de négociations des deux parties se rencontrent au moins 4 fois par année afin de soulever divers enjeux qui surviennent dans nos milieux de travail et qui ne peuvent être réglés par voie de grief.  Ces rencontres permettent de régler les problèmes le plus rapidement possible plutôt que d’attendre aux négociations à venir.

Bell Canada a refusé d’accorder les permissions nécessaires aux déplacements et à l’hébergement de vos agents négociateurs en alléguant principalement les points suivants :

  • Interdiction de voyager à l’exception de situations critiques pour l’entreprise;
  • Interdiction de permettre à plus de 3 personnes à se réunir dans une même salle de conférence.

Pour Unifor, le comité de négociation est formé de 8 personnes.  En situation de déconfinement comme nous connaissons présentement, les autorités provinciales du Québec et de l’Ontario autorisent pour les réunions un nombre plus important.  Au Québec, on peut regrouper jusqu’à 50 personnes.  En Ontario, c’est un maximum de 10 personnes à l’extérieur de la région du grand Toronto.  Les règles sanitaires de nos autorités provinciales nous permettent de tenir ces rencontres en tout respect des mesures de prévention.  La position de Bell Canada nous empêche de veiller à la défense de vos droits.  Soyez sans crainte, les outils alternatifs de visioconférence accompagnés des services de traduction simultanée ont été expérimentés sans grand succès.  Ils sont certes pratiques pour des rencontres courantes mais la nature de nos rencontres fait en sorte que les discussions nécessitent une fluidité et une capacité de se concerter que ces outils n’offrent pas.  Tout au long de cette période difficile, les employés et les représentants du syndicat ont grandement collaboré au maintien des activités de cette compagnie.  Mais au moment où nos instances permettant de régler nos problèmes se présentent, Bell Canada rejette du revers de la main l’accès à ces outils importants pour nos enjeux quotidiens.  Autrement dit, quand c’est bon pour la Compagnie, tout est possible mais quand c’est le temps de travailler pour ses employés, ce n’est plus possible et ce, au nom de la Covid.  Nous sommes déçus de cette position.  Pour les travailleurs syndiqués de notre unité d’accréditation, les rencontres de CCRT sont critiques pour l’entreprise et le syndicat.  Nous allons contester cette décision par voie de grief et nous allons nous assurer que Bell

Canada prenne bien soin de considérer que la qualité des conditions de travail et de vie de ses travailleurs est un élément déterminant dans l’atteinte de ses objectifs.  D’ailleurs vous l’avez tous démontré depuis le début de cette période.  Voilà ce que nous recevons en guise de reconnaissance.

Très chers consœurs et confrères, nous travaillons pour vous.  Votre support est directement lié à notre capacité à influencer les décisions de Bell Canada.  Merci de votre appui indéfectible.

Solidarité,

Votre comité de négociation.

Bulletin d'information no 14

-

Réponse aux rumeurs de la compagnie

Consœurs et Confrères,

Il n'est pas surprenant que la compagnie choisisse de communiquer les sujets de négociation ou des soi-disant « rumeurs » directement aux membres. C'est ce qu'elle fait à chaque ronde de négociations, en cherchant à diffuser des informations susceptibles de les avantager dans les négociations. L'équipe de négociation a été aussi claire que possible dans les communications envoyées à l'ensemble des membres au sujet des questions soulevées à la table, y compris les demandes de concession présentées par la compagnie.

Comme lors de chaque ronde de négociations précédente, l'objectif de la compagnie est de diminuer la rémunération globale que nos membres reçoivent pour leur dur labeur, ainsi que de continuer à réduire le nombre d'employés dans l'unité de négociation. Si vous avez des questions concernant l'état des négociations ou si vous avez entendu des « rumeurs » que vous aimeriez clarifier, veuillez-vous adresser au délégué des techniciens de Bell de votre section locale et évitez de fournir d'autres informations à la compagnie par l'intermédiaire des directeurs.

Comme nous l'avons déjà indiqué, nous nous concentrons actuellement sur la nécessité de résoudre la question des services essentiels devant le Conseil canadien des relations industrielles. Nous continuerons à fournir des mises à jour, au fur et à mesure que nous progressons dans ce processus.

Nous vous remercions de votre soutien continu au cours des négociations.

En toute solidarité,

Votre comité de négociation