Les conservateurs canadiens doivent faire sauter les bouchons de champagne aujourd'hui après la vente du plus grand quotidien au Canada à deux de ses avides partisans.
Depuis plus de 100 ans, le Toronto Star est la voix des travailleurs canadiens et mène le débat sur des questions dont les conservateurs ne supportent pas de parler : les salaires et les conditions de travail décents, les droits des Canadiens marginalisés, les politiques d'immigration raisonnables, etc.
Il est déjà assez choquant qu'une alerte à la bombe ait été lancée contre les travailleurs de la raffinerie Co-op sur la ligne de piquetage, mais d'apprendre que personne – ni la police de Regina, ni le maire, ni la province – n'a levé le petit doigt pour avertir quiconque met en danger tous les citoyens de Regina.
Pensez-y. Une bombe dans une raffinerie. Une explosion dans cette raffinerie mettrait en danger des milliers de vies bien au-delà de la ligne de piquetage. Il faut alors se demander pourquoi quelqu'un tiendrait sous silence une telle menace.
Huit semaines après le confinement, les ordonnances que les Canadiennes et Canadiens se faisaient prescrire avant la pandémie ou dans les premiers jours commencent à manquer.
Pour ceux qui comptent sur ces médicaments pour rester en bonne santé, voire pour rester en vie, cette nouvelle crise de santé personnelle s'ajoute à une crise très publique. Après tout, les personnes ayant des problèmes de santé sous-jacents sont les plus exposées si elles contractent le coronavirus.
Les organisations de presse canadiennes sont en danger de mort, et il est temps que le gouvernement fédéral s'attaque aux deux géants technologiques maraudeurs qui en sont largement responsables.
Facebook et Google ont pillé le marché canadien de la publicité numérique au cours de la dernière décennie. À eux deux, ils ont siphonné la grande majorité des revenus du marché canadien de la publicité en ligne, qui s'élève à plus de 6 milliards de dollars, et qui a été la principale source de revenus des entreprises médiatiques canadiennes.
La COVID-19 a suscité une importante discussion sur la nature d’un travail décent et les insuffisances du filet de sécurité sociale du Canada, qui aurait dû avoir lieu depuis longtemps.
Le rôle vital joué par les emplois que beaucoup considéraient autrefois comme ne méritant pas une augmentation minimale de salaire, et l'importance de veiller à ce que nous ayons tous assez d'argent pour payer le loyer et mettre de la nourriture sur la table, sont des leçons importantes dont nous devons tous nous souvenir dans le monde post-pandémique.
Partout au pays, des particuliers canadiens sortent leurs machines à coudre pour fabriquer des masques chirurgicaux et en font don aux hôpitaux et aux épiceries de leur région. D'autres utilisent leurs imprimantes 3D pour concevoir les pièces des visières.
Ces gestes sont réconfortants, inspirants, et montrent la puissance d'une communauté motivée qui veille instinctivement à ce que son pays soit correctement approvisionné en fabriquant pour nous les choses dont nous avons le plus besoin.
Par Gavin McGarrigle, Directeur de la région de l’Ouest et Linda MacNeil, Directrice de la région de l’Atlantique
La vitesse et la profondeur du ralentissement économique infligé par la crise de la COVID-19 ont été sans précédent. En mars 2020, l'économie canadienne a vu son produit intérieur brut diminuer de 9 % et le marché du travail a perdu plus d'un million d'emplois. Les données d'avril et de mai risquent d'être encore pires.
Dans tout le Canada, les établissements de soins de longue durée sont devenus des épicentres de la pandémie de la COVID-19, la moitié des décès dus à la pandémie y étant enregistrés.
Nous avons tous entendu les histoires horribles de Bobcaygen et de Dorval, où des établissements de soins de longue durée ont été envahis par la COVID-19, et où des patients et des grands-parents sont morts seuls et séparés de leur famille au moment où ils avaient besoin d’elle. La police enquête sur la situation à Dorval.
Dans l'après-midi du samedi 28 mars, un moment choisi qui ne laisse aucun doute sur le fait qu'il cherchait à éviter autant que possible l'attention des médias, le gouvernement du premier ministre albertain Jason Kenney a envoyé un courriel aux conseils scolaires annonçant une réduction de 14 % dans le réseau de l’éducation.
Nous avons tous vu les images incroyables de jeunes familles tenant des bébés aux fenêtres fermées des établissements de soins de longue durée, montrant de nouveaux petits-enfants à des grands-parents enfermés.
Des enfants plus âgés brandissent des pancartes en carton bristol sur lesquelles on peut lire « Nous t'aimons, grand-mère », tandis que des résidents et des membres de leur famille appuient leurs mains sur les côtés opposés d’une vitre.